Le procès aux assises s'est terminé le 17 juin 2008. Patrick James condamné à 21 ans de réclusion.

La famille est déçue de cette peine qu'elle estime clémente au regard des faits horribles commis sur Natacha.

Repose en paix Natacha. Là où tu es, plus personne ne te violera.

29 février 2008

Un an de prison pour viol sur une adolescente

Le tribunal correctionnel de Tongres a condamné jeudi un habitant de Maasmechelen âgé de 28 ans à un an de prison ferme pour attentat à la pudeur sur une jeune fille âgée de 15 ans. Le prévenu a également été déchu de ses droits civils pour une période de dix ans.

Bien qu'il n'y ait aucune preuve que l'homme ait forcé la jeune fille à avoir des relations sexuelles avec lui, le juge a estimé qu'il y avait bien eu viol car selon la loi belge une adolescente de 15 ans ne peut pas officiellement donner son accord pour une pénétration sexuelle.

Les faits se sont produits à plusieurs reprises, entre autres en juin et septembre 2004 à Lanaken et Dilsen-Stokkem. La jeune fille avait à l'époque quinze ans à peine et le prévenu était âgé de 25 ans. Il a expliqué qu'il ne savait pas qu'elle n'avait que 15 ans, mais le juge ne l'a pas cru.

Plusieurs témoins ont en outre déclaré que la jeune fille était en pleurs, angoissée et déconcertée lorsqu'elle sortait de la voiture du prévenu, en septembre 2004. L'homme n'ayant pas l'air, selon le juge, de réaliser que ce qu'il a fait est mal, le tribunal a dès lors ordonné son arrestation immédiate.
(belga/7sur7)


Et en avant, encore un pervers qui aime les petites filles. Celui là ne devrait pas faire plus de 6 mois de prison et on fera semblant de s'étonner quand il recommencera.

Vive la Belgique

28 février 2008

Clémence mal placée

28/02/2008 Dernière heure

Elle a passé une nuit horrible : le pervers, père de quatre enfants, a multiplié les attouchements

BRUXELLES Elle était venue passer la nuit chez sa meilleure amie. Dans sa maison. Alors que la soirée s'était très bien passée, en compagnie des parents de la copine, les deux jeunes filles s'étaient rendues dans leurs chambres respectives.

Plus tard dans la nuit, pendant que l'épouse du pervers était dans les bras de Morphée, l'homme s'est discrètement rendu dans la chambre de la copine de sa fille où il a pu la surprendre dans son sommeil.

À plusieurs reprises, il a ainsi commis des attouchements sur la jeune fille, encore mineure au moment des faits.

C'est finalement à l'arrivée de la fille du prévenu que les abus ont cessé.

Dénoncé à la police, l'homme a dû expliquer ses faits et gestes. Il a rapidement reconnu ce qu'on lui reprochait.

Mais ce n'est pas tout. Également entendue par la police, sa propre fille a également affirmé avoir été victime d'attouchements commis par son papa. Et le dossier révèle que le pervers est père de quatre enfants.

La clémence pour ne pas entraver son avenir

Devant le tribunal, l'homme a maintenu ses aveux et a demandé pardon aux victimes, affirmant qu'il ne savait pas pourquoi il avait commis de tels faits et qu'il était prêt à être suivi sur le plan thérapeutique pour ne pas récidiver.

Compte tenu du dossier, le tribunal correctionnel de Bruxelles a reconnu l'homme coupable des faits qui lui étaient reprochés mais a décidé de prononcer une simple déclaration de culpabilité afin de ne pas entraver son avenir professionnel et sa vie familiale.


On croit vivre sur une autre planète. Une simple déclaration de culpabilité afin de ne pas entraver son avenir.

Et l'avenir des enfants dans tout ça ? Qui s'en soucie. Cet homme est un futur récidiviste, c'est certain. Aucun plan thérapeutique ne pourra protéger ses futures victimes.

Dans ses prochains faits, cet homme ira plus loin, sera plus violent, cachera mieux ses méfaits et on dira que c'est un malade et qu'il faut le soigner.

De qui se moque t-on ? Voilà qu'on encourage des futurs violeurs, c'est une honte pour notre pays, une honte de plus, aucune affaire sordide belge ne sert donc de leçon ?







26 février 2008

Statistiques faussées

On apprend que la police belge fausse des statistiques pour respecter les quotas de contrôle, par manque d'agents de contrôle et de moyens.

Je ne savais même pas qu'il y avait des quotas.

Y a t-il aussi des statistiques sur les viols commis en Belgique ? Si oui et s'il y a des quotas pour arrêter un nombre déterminé de violeurs, les juges ont-ils encore l'envie et les moyens de poursuivre des violeurs quand les quotas sont respectés ?

En tout cas, les vraies statistiques démontrent qu'il y a de plus en plus de viols et de moins en moins de condamnations.

Vive la Belgique.


24 février 2008

Encore une victime de pervers

http://detruiteajamais.skyrock.com/


Témoignage d'une victime de pervers. Elle n'a que ce blog pour témoigner de ce qu'elle a subi.

La justice au Canada, comme en Belgique et bien d'autres pays ne semble décidément pas se préoccuper des victimes et les pervers ont la belle vie.

19 février 2008

Patrick James
















Déposition de la maman de Patrick James : Mon fils est un salaud et un manipulateur. Voilà le personnage résumé.

15 février 2008

Pas de procès en vue

A la date de cet article, nous ne connaissons toujours pas la date du procès.

L'instruction s'est, parait-il terminée en un temps record, mais y a-t-il une tentative de battre le record de la détention préventive??

Vont-ils libérer le salaud sous prétexte qu'il n'a pas été jugé dans un délai raisonnable??

Après, on s'étonnera que peu de gens font confiance à la justice.

13 février 2008

Pétition pour des peines incompressibles

Parce que je crois sincèrement que les Belges en ont marre des assassins d'enfants, des violeurs et autres salauds qui se retrouvent en liberté avant même, souvent, que les familles de victimes ne soient remis de leurs émotions.


Parce qu'un violeur ou un assassin a toujours une chance de se réinsérer, alors que les victimes ou leurs famille sont condamnées à perpétuité.

Parce que les récidives sont dues à des libérations conditionnelles.

Parce que Natacha serait toujours en vie si l'assassin savait qu'il existait des peines incompressibles.

Je lance une pétition pour avoir des vraies peines de prison incompressibles pour les violeurs et les assassins.

Et s'il manque des cellules, qu'on en crée. Construire une cellule coûte moins cher qu'une nouvelle douche dans un cabinet ministériel.

12 février 2008

6 ans de prison pour pédophilie

Il semblerait que les pédophiles aient la belle vie en Belgique.

Le procureur requiert 6 ans de prison contre le couple pédophile (voir la Dernière Heure) qui attiraient des enfants dans son lit. Quand on sait à quelle vitesse les délinquants sexuels sont libérés grâce à la conditionnelle, on a le droit de se poser des questions.

A Bruges, un pédophile a été condamné à 6 ans de prison (voir 7 sur 7) pour avoir violé des enfants pendant 10 ans. On a aussi le droit de se poser des questions. Pour ma part, je désespère d'avoir des réponses.

Quand on connait les chiffres des récidives concernant les affaires de pédophilie, on peut penser que la justice est coupable de non assistance à personnes en danger, pour ne pas dire enfants en danger.

10 février 2008

Le tortionnaire de Natasha Kampusch

Le ravisseur de Natasha Kampush suicidé, c'est une manière d'échapper à la justice.

Le ravisseur de Natasha Kampusch s'est tué pour une raison très simple : il voulait échapper aux poursuites judiciaires, enlèvement, viol etc...

Une alternative pour échapper à la justice était certainement de tuer Natasha, mais,heureusement elle a pu s'enfuir.

Ce genre de personnage est égoïste et n'aime certainement pas ses victimes.

Pour ces pervers, les victimes sont toujours des objets sexuels. S'il ne s'était pas suicidé, il aurait une défense en justice basée sur une double personnalité qu'il prétendrait avoir.

Un pervers est toujours manipulateur et prévoit toujours la manière de se sortir d'un mauvais pas. S'il en avait eu marre de Natasha pour une raison quelconque, il l'aurait tuée sans hésiter.


Si Natacha Karlowski avait réussi à échapper à Patrick James, se serait-il suicidé ? Difficile de répondre à cette question, une donnée du problème ayant été assassinée.

En tout cas, le pervers voulait faire croire qu'il aimait Natacha (Karlowski) jusqu'à ce qu'on découvre qu'il avait mis en place une grosse stratégie pour abuser sexuellement de sa victime.

Aujourd'hui, la stratégie du pervers est de compter sur la justice belge, et j'ai bien peur qu'elle ne lui soit profitable.


07 février 2008

Patrick James était partout

Natacha et notre père, une des dernières photos.


Quand la photo de Patrick James est passée dans la Dernière Heure, j'ai sursauté. Je connaissais ce type, je l'avais déjà croisé très souvent, son visage m'était familier mais je n'arrivais pas à me souvenir d'où je le connaissais.

Ce n'est qu'après une semaine ou deux, en rencontrant une dame chez qui Natacha était venue pour admirer une portée de chiots , que j'ai su pourquoi j'avais cette impression que je connaissais cette crapule.

Cette dame me raconte que Natacha est partie de chez elle avec un grand et gros type, qui avait l'air de ne pas vouloir se faire remarquer.

Voilà, ce salaud, je le voyais chaque fois que je voyais Natacha, comme une image subliminale, il était partout, il surveillait Natacha.

La dernière fois que j'ai vu Natacha vivante, c'était au restaurant chinois près de la bourse. Nous nous étions réunis en famille pour l'anniversaire de ma mère. Ce type était là, dans le restaurant, à quelques tables de nous.

Voilà une des choses que j'aurais eu à dire lors de l'enquête si la juge d'instruction avait eu la bonne idée de nous demander si on connaissait l'assassin.

Au lieu de ça, on ne nous demande rien. Ma seule déposition concerne mon alibi pour le soir où Natacha fut massacrée; et à ce moment, on ne m'avait pas encore dit que Natacha avait été retrouvée morte.

Quand je téléphonais aux enquêteurs, on me répondait qu'on allait vers le crime passionnel, que c'était une histoire d'amour qui avait mal tourné.

J'avais accepté cette version et je n'insistais plus sur l'enquête. Je me disais que Natacha était tombée amoureuse d'un type trop jaloux.

Mais quelques mois plus tard, quand nous avons eu accès à une toute petite partie du dossier et que j'apprends que Patrick James reconnaît qu'il a abusé sexuellement de Natacha durant quatre ans (maintenant, je pense que c'est 5 ans, mais pour un violeur, il vaut mieux que la victime ait 16 ans et pas 15), là, je me dis qu'on nous a complètement tenus à l'écart de l'enquête. La juge d'instruction n'a rien compris depuis l'affaire Dutroux quand on disait que la justice devait être plus proche des victimes.

Il faudra attendre la cour d'assises pour que je puisse déclarer que j'avais déjà souvent croisé le tueur, en fait, chaque fois que je voyais Natacha.

En fait de justice, je ne suis pas loin de penser que la juge d'instruction veut donner toutes ses chances à un salaud et empêcher la famille de demander justice, sinon comment expliquer que personne de la famille de Natacha n'ait été entendu par Mme Q, juge d'instruction.

A suivre

06 février 2008

Belgique... De l'avortement à 3 euros aux peines incompressibles

Article de P. Gillon - Journal du sud de Belgique.

"La Belgique voit se multiplier les actes criminels..."

Depuis quelques années, la Belgique connaît une multiplication des actes criminels les plus graves : l'affaire Dutroux, l'affaire Lecrenier, l'affaire Fourniret, crime pour voler un lecteur MP3 à Bruxelles, crime raciste commis de sang-froid à Anvers, crime de Nathalie et Stacy à Liège, crime "gratuit" d'un jeune à Binche il y a à peine quelques jours...

Bien souvent ce qualificatif de crime peut-être remplacé par celui d'assassinat.
Il s'agit d'une manifestation de l'état du mal-être d'une société qui ne parviens plus à donner des limites et des objectifs clairs.
Si en Belgique on peut avorter pour 3 euros pourquoi ne pas tuer pour une cigarette, un lecteur de MP3. Ou même pour rien ?.

Le respect de la vie n'étant plus revendiqué comme une valeur fondatrice de la société belge (un thème ringard face à l'assouvissement des désirs de consommation et de bien-être immédiat).

Puisque rien ne peut (ne veut ?) empêcher l'acte, quelle réponse donner après ?. Quelle condamnation par quel tribunal ?.
Ici se pose la question de la peine et de sa durée.

Le système belge (le législateur belge) a choisi de donner un espoir, une possibilité de reclassement dans la société pour les criminels (y compris pour les auteurs des crimes les plus graves). Ce qui expose au risque de la récidive, toujours possible, et à d'autres victimes d'un récidiviste.

On pourrait qualifier ce choix de risque imposé à la société par le législateur qui veut donner une chance au criminel.

Dans le cas des crimes les plus graves, faut-il faire prendre ce risque de récidive à la société ?.

Une condamnation à perpétuité étant synonyme en Belgique de quelques années de prison, il se pose la question des peines incompressibles ou de la perpétuité réelle.

Comment réagit-on ailleurs ?.
Aux Etats-Unis, la peine de mort reste d'application dans la majorité des Etats et la perpétuité réelle (jusqu'à la mort naturelle en prison) une réalité.

Il y a bien peu de chance qu'en Belgique on rétablisse la peine de mort et l'exécution des condamnés à mort.

Une peine de prison incompressible de 20, 30 ans reste inimaginable aux yeux de certains (barbarie ?).
Dans le cas des crimes les plus graves, n'y a-t-il pas un affront aux victimes (et à leurs familles) par une libération jugée un peu rapide de l'auteur des faits ?.
Lorsqu'on supprime une ou plusieurs vies, il est en effet assez difficile de comprendre pour la famille des victimes que l'on soit remis en liberté en Belgique après quelques années prison et exécuté ou devant passer le reste de sa vie en prison aux Etats-Unis.

Une peine incompressible de 20 ou 30 ans de prison avant d'examiner une possibilité de remise en liberté serait-elle incompréhensible par le législateur en Belgique ?.
Il est vrai que lorsqu'on pratique journellement en Belgique des avortements à 3 euros...

P. Gillon - 26/02/2007

04 février 2008

Pas de conditionnelle pour les assassins

Le chef de groupe MR Daniel Bacquelaine a annoncé jeudi à la Chambre qu'il déposerait dans les prochains jours une proposition de loi disposant que tout récidiviste de faits de violence grave portant atteinte à l'intégrité physique des personnes devra non seulement purger dans sa totalité sa peine initiale mais qu'en plus il ne pourra en aucune manière bénéficier d'une libération conditionnelle.

C'est une bonne nouvelle si cette loi est votée, mais on pourrait encore faire mieux.

Un récidiviste le devient parce qu'on lui en donne l'occasion. Autant j'estime que chacun a droit à une seconde chance s'il dérape, autant j'estime que dans le cas de crime de sang prémédité ou de viol d'enfant, il ne faudrait pas donner une seconde chance au criminel.

Combien de victimes épargnées si les assassins avaient effectivement purgé leurs peines à perpétuité ? Et combien de victimes épargnées si les assassins savaient qu'ils auraient une vraie peine de perpétuité à accomplir ? Combien de viols d'enfants évités ?

A l'heure où j'écris ces lignes, l'assassin de Natacha n'est pas encore passé aux assises, ce qui ne l'empêche pas de prendre des contacts en vue de sa "réinsertion". Il cherche déjà un emploi et un logement. Il sait que même s'il est condamné à la peine la plus lourde, il a encore un bel avenir devant lui, pour lui, son court passage en prison n'est qu'un incident de parcours.

Les mécanismes qu'il a montés durant quatre années dans l'unique but d'abuser sexuellement d'une très jeune fille me font penser qu'il n'en restera pas là. A sa sortie de prison, il se choisira une gamine et reconstruira tout un plan sophistiqué (il a de l'expérience maintenant) pour commettre des viols et pour ne plus se faire attraper.

Si on n'a plus de place en prison pour tenir des violeurs et assassins d'enfant, je pense qu'il faudrait libérer les personnes emprisonnées pour non paiement de pension alimentaire, les auteurs de simple vol et, en règle générale, ceux qui n'ont pas porté atteinte à l'intégrité des personnes. Mais qu'on tienne à perpète ceux qui sont des vrais salauds.




02 février 2008

Le tueur trop con pour se forger un bon alibi














Après avoir méthodiquement émietté le crâne de Natacha, le tueur prend soin de cacher le corps en vue de l'enterrer dès qu'il fera jour. Il embarque tous les objets personnels de Natacha.

Plus tard, dans la nuit, il téléphone sur le portable de Natacha et laisse plusieurs messages : "Qu'est-ce-que tu fais, tout le monde te cherche, ta maman est très inquiète". Mais avant de laisser des messages sur le G.S.M. de Natacha, il avait appelé la maman pour demander où se trouvait Natacha.

Comme je l'avais déjà écrit dans un autre article, certains amis de Patrick James avaient essayé de faire porter les soupçons du meurtre de Natacha sur mon père et moi-même. Imaginons que les enquêteurs ne cherchent pas plus loin. Mon père et moi n'avions pas d'alibi. Nous dormions à l'heure de la mort de Natacha, nous on ne profite pas de nos soirées pour tuer des jeunes filles.


Son alibi mis en place, le salaud va dormir tranquillement, après avoir récupéré ses deux fillettes qu'il avait laissées chez une voisine.

Pensait-il que cet alibi tiendrait la route? En tout cas, lors de la première visite des enquêteurs, il tient cette version et les enquêteurs, à ce moment, n'ont rien contre lui, il n'est pas soupçonné.


La police, retraçant le parcours du G.S.M. visionne les enregistrements vidéo de la station de métro Shumann et voit donc le tueur emmener Natacha. Pour emmener Natacha, il lui avait dit que sa mère était inquiète et la cherchait. Il persuade alors Natacha de le suivre pour aller rassurer sa mère.

Dans une de ses versions, cette crapule prétendra que Natacha voulait aller avec lui pour lui annoncer qu'elle ne voulait plus le revoir. Imaginez une jeune fille de 20 ans, frêle, accompagner volontairement son violeur (1m91,130 kg.) dans une forêt pour lui annoncer qu'elle en avait marre de ce gros porc suant?? Décidemment, ce crétin ne doute de rien.

A suivre

Un bel hommage de Jacques Benoit pour Natacha.


Natacha
envoyé par Gencorsoif

Natacha