Cette dernière journée de procès commence par une manoeuvre de la défense qui consiste à renoncer à plaider sur la culpabilité de l'accusé. Manoeuvre fort habile puisqu'elle nous empêche de répliquer, laissant libre cours à la défense qui pourra donc dire ce qu'elle veut lors du débat sur la peine, nous laissant sans voix au propre comme au figuré.
Vient donc la première délibération des jurés sur la culpabilité de Patrick James. Pas de surprise, c'est oui pour les deux questions portant sur le crime et la préméditation.
Il reste donc aux trois avocats de l'accusé à plaider sur la peine, et nos avocats n'ayant plus le droit à la parole, nous avons droit à quelques insanités de leur part. Quand on vous dit que les victimes sont respectées en Belgique, il faut le croire. Une des avocats de l'accusé plaide : L'amour s'apprend et James ne sait pas ce que c'est l'amour.
La haine s'apprend aussi et en matière de haine, Patrick James nous a donné quelques leçons.
Il a été demandé à James de suivre une longue thérapie pour lutter contre sa perversité, ça me rappelle vaguement quelque chose ça.
Natacha, elle, est morte une seconde fois, sa mémoire n'a pas été respectée.
Vive la Belgique.
4 commentaires:
A l'heure actuelle la question qui m'importe le plus est:
La peine est elle incompressible ou pourrait il bénéficier d'une remise de peine?
Si la peine n'est pas incompressible pour moi le jugement ne vaut rien.
Bonjour Héloise,
En Belgique, nous n'avons pas de peines incompressibles.
Patrick James peut demander une libération conditionnelle dans 5 ans. Ce qui fait de ce jugement une ineptie à mes yeux.
Il n'y a pas de peine incompressible, mais une mise à disposition de l'état pour les crimes les plus graves ( cfr ait oud et Dutroux)
Exact pour les mises à disposition au gouvernement comme pour Dutroux ou Aït Aoud. Mais ce genre de "peine" est rarement prononcé et lorsque c'est prononcé c'est surtout parce que l'affaire fait beaucoup de bruit dans la presse et qu'il faut quand même faire semblant de satisfaire le besoin de justice du citoyen.
Enregistrer un commentaire